Humain contre robot : les 7 différences SEO

Comment un robot voit une page Web ? Quels sont les points communs et les différences avec un œil humain ? Vous écrivez pour votre audience et vous avez bien raison. Mais pour optimiser vos contenus pour le SEO, il faut aussi plaire aux robots : respecter les standards du Web, nourrir les robots avec des expressions bien placés, ajouter quelques liens… Rien de bien compliqué. Le tour des 7 différences avec, comme toujours, les actions à mettre en place.

Les différences SEO entre un humain et un robot

Un contenu a un impact sur vos visiteurs si vous rédigez en pensant vraiment à eux : vous répondez à un de leurs besoins, vous écrivez avec leurs mots… Mais pour que ce contenu soit visible, vous devez vous appuyer sur les réseaux sociaux et le SEO. Il faut donc aussi s’intéresser aux mécanismes des robots de Google et autres moteurs de recherche.

Or, un robot ne fonctionne pas – encore – comme un humain. Autant, il est facile de se mettre à la place de nos prospects, autant comprendre les robots est moins intuitif.

Pourtant humains et algorithmes ont en commun certains critères : par exemple, le temps de chargement de la page, un design adapté au mobile. Faisons un tour des différences pour comprendre ce que vous devez faire en plus, pour plaire aux moteurs de recherche.

1 Les titres

Dans un contenu textuel, il y a les paragraphes et les titres. Et pour ces derniers, il y a une différence importante à l’origine d’erreurs SEO fréquentes et pourtant évitables.

Homme de vitruve Un humain voit les tailles de polices et les couleurs. Un titre, c’est donc du texte écrit en gros caractères et parfois en gras.

icone de robotUn robot, lui, voit le code. Pour lui un titre, ce n’est pas du texte écrit plus gros. C’est du texte mis dans une balise titre. Il distingue les titres de niveaux 1, 2, 3…

Il considère ces titres de façon assez formel : la page doit avoir un titre de niveau 1, c’est le titre de la page. Ensuite, il doit y avoir des titres de paragraphe – les titres de niveau 2- et éventuellement à l’intérieur d’un paragraphe, des sous-titres, donc des titres de niveau 3.

Et une page devrait pouvoir être compréhensible en lisant seulement les titres.

À faire en plus : respectez la hiérarchie des titres

Mettez vos titres dans une balise titre de niveau 1, 2 ou 3 de façon logique.

Ensuite, paramétrez le design de ces titres pour les rendre attractifs pour les humains : avec une taille de caractère plus grande et éventuellement une autre police de caractère. Ainsi, les humains verront les titres et les robots aussi, avec en prime une homogénéité du design.

2 Les images

Homme de vitruve Un humain voit ce qu’il y a sur une image. Même si tout le monde n’a pas la même perception, on peut considérer qu’on voit tous la même chose.

En fait, pas vraiment, puisque les mal-voyants ne voient pas forcément les couleurs. Et les non-voyants ne peuvent pas comprendre les images. Ils utilisent un lecteur d’écran qui lit le contenu texte. Pour les images, ce lecteur d’écran lit une balise censé expliquer ce qui se trouve dans l’image : la balise « Texte alternatif ».

icone de robotUn robot ne comprend pas l’image. Pas encore. La recherche tente de faire avancer l’intelligence artificielle sur la reconnaissance des images. Mais on est encore très loin d’une reconnaissance de toutes les images.

Alors les robots utilisent la même balise que les non-voyants, la balise « Texte alternatif ».

À faire en plus : remplir les balises « Texte alternatif »

Vous devez aider les non-voyants et les robots en leur décrivant chaque image dans la balise « Texte alternatif ». À l’exception des images décoratives comme les icônes.

3 Le thème du texte

Homme de vitruve L’humain comprend le sujet simplement en lisant le texte et en s’appuyant sur les titres.

icone de robotLe robot s’appuie sur les expressions qu’il associe à la notion de mots-clés. C’est donc une expression répétée, placée en particulier dans des endroits stratégiques comme le titre de la page, le titre SEO, les titres de paragraphes, le début du texte.

Il se base aussi sur les éléments extérieurs à la page : le texte des liens qui pointent vers cette page, en particulier des liens internes – entre les pages de votre site.

À faire en plus : placer son mot-clé aux endroits stratégiques

Vous devez mettre le mot-clé dans les endroits importants comme le titre de la page, le titre SEO, les titres de paragraphes, le début du texte.

Faites aussi des liens entre vos articles de sujets connexes : les textes de ces liens, qu’on appelle les ancres, doivent être variés et contenir le mot-clé.

4 La rédaction

Passons maintenant au texte complet d’une page. Comment juge-t-on que cette page est bien rédigée ?

Homme de vitruve Un humain se base sur

  • la richesse de vocabulaire,
  • la richesse et la pertinence du contenu,
  • un niveau de vocabulaire adapté à ses lecteurs donc sans jargon,
  • le style d’écriture,
  •  le respect de l’orthographe et la grammaire,
  • éventuellement l’humour

icone de robotDe son côté, un robot est capable maintenant de mesurer la richesse sémantique : il va prendre en compte les synonymes, les mots du même univers sémantique… Il ne se base plus sur la répétition lourde de mots-clés comme il y a quelques années. Dieu merci, la science a évolué. On peut donc écrire un article lisible à la fois par un humain et par un robot.

Mais l’algorithme n’est absolument pas capable de comprendre l’humour ou le second degré. Il ne mesure pas non plus l’adéquation du vocabulaire à la cible (tu/vous, technique ou pas…). Il mesure la longueur du texte de façon brute : le nombre de mots est un critère important.

À faire en plus : pas d’humour, mais de la longueur

Évidemment, ce titre est un peu réducteur… Vous pouvez utiliser le second degré ou de l’humour, mais évitez de les placer dans les titres et dans le début du texte. En effet, ce sont les endroits les plus importants pour les robots.

Rédigez un texte long. Quelle longueur ? Cela dépend de vos concurrents. Faites mieux qu’eux ! Et au minimum 500 mots.

Mais longueur ne veut pas dire texte creux. Le contenu doit être intéressant du début jusqu’à la fin.

Et variez votre vocabulaire : c’est bon pour les robots et aussi pour les humains. Seule restriction : si vous vous adressez à un public au vocabulaire restreint, adaptez-vous. Le plus important reste d’être compris.

5 L’ergonomie de lecture

Homme de vitruve Avez-vous remarqué qu’il n’est pas aussi confortable de lire un texte sur un écran que sur un support en papier ? Il faut donc aider le lecteur :

  • Le texte sera aéré. Ajouter si besoin de l’espacement.
  • Les phrases seront courtes.
  • Les paragraphes seront courts.
  • Ils seront rythmés par des images au sens cohérent.
  • Vous rythmerez le texte par des listes, des mots en gras, de la couleur en arrière-fond ou celle du texte…

icone de robotLe robot a besoin de paragraphes courts et de phrases courtes.

À faire en plus : rien de plus !

Si vous faites tout ce qu’il faut pour le lecteur humain, vous aurez aussi satisfait aux exigences des algorithmes.

6 La réponse à la recherche

La question ici est de savoir si votre contenu correspond à la promesse du titre. Y a-t-il adéquation entre le titre et le texte ?

Homme de vitruve L’humain s’en rend facilement compte en lisant le texte. S’il est frustré à la fin de sa lecture, c’est qu’il s’attendait à autre chose. Et ce n’est pas une bonne chose.

icone de robotLe robot n’a pas la capacité de mesurer cette cohérence. Alors il va se baser sur le comportement des lecteurs humains.

Il prend en compte le temps de lecture : plus il est long, mieux c’est. D’où l’intérêt d’un texte long, ou de proposer des vidéos.

Le moteur de recherche utilise aussi le taux de rebond : c’est le pourcentage de personnes qui quittent votre site après la visite de cette page. Dans certains cas, c’est un comportement normal : le lecteur a trouvé la réponse à sa question. Mais s’il peut continuer le voyage sur votre site, c’est encore mieux !

À faire en plus : jouez sur le temps de lecture et le taux de rebond

Pour allonger le temps de lecture, rédigez un contenu long et riche. Insérez des vidéos.

Améliorez votre taux de rebond en proposant une suite de visite. Par exemple, à la fin d’un d’article, proposez des lectures complémentaires à choisir dans vos articles. Ou bien proposez de passer au niveau supérieur en téléchargeant un e-book correspondant au besoin de votre lecteur. Ou encore de passer à une offre payante et donc de poursuivre sur une autre page.

7 La crédibilité de l’auteur

Homme de vitruve Pour analyser la crédibilité de l’auteur, l’humain se base d’abord sur sa connaissance de l’auteur et sa notoriété sur les réseaux sociaux. Il va analyser la qualité et profondeur de l’article : critère subjectif puisque cela dépend de sa propre connaissance du sujet et de sa culture en général. Se rajoute d’autres points comme la quantité d’articles du blog sur le même sujet, une rédaction compréhensible par lui, des liens vers les sources…

icone de robotLe robot, lui, peut analyser les liens vers des sources fiables. Il se base aussi sur l’autorité globale du site qui est fonction de la qualité SEO du site, du nombre et de la qualité des backlinks… Il prend aussi en compte le nombre d’articles sur le même thème.

À faire en plus : travaillez vos liens

Publiez des contenus de qualité sur des thèmes bien identifiés. Optimisez vos profils sociaux, soyez actifs sur les réseaux et faites connaître vos articles. Travaillez vos liens : mettez des liens vers des sources fiables comme Wikipédia, inscrivez votre site sur des annuaires et développez votre réseau de partenaires.

Alors à qui faut-il plaire ?

Les 2 ! Je vous conseille de rédiger en pensant d’abord à vos prospects. C’est primordial pour vos contacts et pour votre activité. Après tout, c’est avec les humains que vous faites des affaires.

Et Google essaye d’imiter le comportement humain avec ses robots. Donc penser d’abord à ses clients, c’est avoir une longueur d’avance sur les changements d’algorithme de Google.

Et ensuite, pensez aussi aux robots ! Il n’y a pas d’antagonisme. Ce sont quelques actions en plus qui vont vite trouver place dans votre routine de rédaction.

Pour prolonger votre lecture :

Sylvie Massey, portrait

Je suis Sylvie Massey, Copywriter & Ghostwriter passionnée par l’écrit et les relations humaines.

Plume sensible et joyeuse, j’ai créé 2CA Web avec la mission d’aider entrepreneurs, TPE et PME à construire leur notoriété sur des bases solides et singulières.

Les 2 pieds dans l’opérationnel pour obtenir des résultats, la tête dans la stratégie pour garder le cap, je mets ma plume, ma créativité et mon réseau au service de votre visibilité.

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